Comment Gagner De L’argent en Créant Des Jeux Vidéo

Gagner de l’argent en créant ses propres jeux vidéo, c’est possible. On peut utiliser plusieurs sources de revenus. Justement, j’ai déjà testé différentes méthodes, et il se trouve que certaines sont peu connues des développeurs.

Vivre de sa passion est un rêve que beaucoup de personnes convoitent. C’est un souhait tout à fait réalisable. J’en suis la preuve puisque cela fait déjà plus de 12 années que c’est le cas pour moi. J’ai créé plusieurs jeux vidéo indépendants qui m’ont permis de rentabiliser les mois de développement passés sur chaque projet.

Il y a différentes façons de monétiser ses créations et différentes approches comme les cessions de droits ou les différents business models. Mais tout dépendra des objectifs commerciaux et du type de jeu que l’on développe.

Voici 10 moyens de gagner de l’argent de ses jeux vidéo indépendants :

1. Le modèle premium (Premium model)

Pour résumer simplement, le modèle Premium est un terme marketing qui signifie que le service acheté est ensuite acquis « à vie ». Le joueur paie le prix affiché une seule fois pour se procurer un jeu.

Je vous invite à lire l’article : Comment définir le prix de son jeu vidéo indépendant ?

Exemples : The Witness, Super Meat Boy, Reigns, etc.

2. Les achats intégrés (InApp Purchases)

Du contenu additionnel est achetable à l’intérieur d’un jeu. Cela peut être des éléments de gameplay, des cosmétiques, un abonnement, des « consommables » comme des boosters ou des achats de type « non consommables » comme le déverrouillage de niveaux. Un principe très utilisé dans les Free to play.

Exemples : Les boosters de Candy Crush Saga, les skins de Fortnite ou toutes les lootboxes.

3. Les contenus additionnels (DLC)

Le contenu additionnel téléchargeable est aussi appelé DLC ou Download Content. Le principe est de vendre du contenu supplémentaire au jeu de base vendu en Premium pour améliorer la durée de l’expérience de jeu. Exemples : personnages, armes, histoires additionnelles, etc. Lorsque le contenu additionnel est vendu en version boîte, on appelle ça une extension.

Exemples : Liberty City Stories de GTA IV, Left Behind de The Last of Us.

4. L’abonnement (Subscription model)

Le joueur accède à un service temporaire ouvert tant qu’il paie régulièrement (tous les mois ou tous les ans). Par exemple : les utilisateurs paient l’accès au jeu ou à des éléments exclusifs.

Exemples : l’abonnement de World Of Warcraft ou un abonnement premium permettant de gagner plus rapidement des points d’expérience dans un jeu Free to play.

5. L’accès anticipé (Early Access)

Si le jeu n’est pas encore terminé mais jouable, il est possible de vendre une version alpha ou bêta avant sa sortie officielle.

Exemple : PLAYERUNKNOWN’S BATTLEGROUNDS, Gladiabots.

6. Les publicités (Ads)

Le principe est d’afficher des publicités à l’intérieur du jeu pour inciter le joueur à télécharger un autre jeu que le vôtre.

Il existe différents types : écrans fixes, vidéos, publicités jouables, bandeaux, etc.

Exemples : Snake VS Block, Fire Rides.

7. Vendre des licences en marque blanche (sponsoring)

Au même titre qu’un contenu sponsorisé sur YouTube, une marque, un site internet ou une entreprise achète de la visibilité dans un jeu vidéo en affichant son logo et un lien vers son site dans le jeu. Lorsqu’on vend la licence d’un jeu, on vend une version spécifique du jeu pour un client en modifiant ou en ajoutant du contenu. Ce système est très utilisé pour les jeux web.

Exemples : Armorgames.com sponsorise beaucoup de jeux web.

8. Les plateformes de partage de revenus

Le principe est de partager les revenus générés par la publicité ou par des abonnements payants. Plus le jeu est joué, plus le développeur gagne de l’argent.

Exemple : Kongregate.com partage jusqu’à 50% des revenus générés par la publicité.

9. Les dons ou le financement participatif

Les développeurs peuvent directement demander aux joueurs de financier le développement de leur jeu vidéo via des plateformes de crowdfunding comme KickStarter.com.

Sur Tipeee.com par exemple, les joueurs peuvent donner de petits ou de gros dons aux créateurs.

10. Céder les droits de ses créations

En fait, tout ce qui compose un jeu est commercialisable.

Il est possible de céder tous les droits de ses créations. Ces droits peuvent ensuite être exploités. En l’occurrence, un publisher détient, entre autres, les droits de distribution et d’exploitation afin de distribuer et faire la promotion d’un jeu.

Autres exemples : céder la marque, l’IP, l’univers, les personnages, l’histoire, les codes sources, les plug-ins, le moteur de jeu, les assets graphiques et sonores , etc.

D’ailleurs, on a essayé de m’acheter l’IP d’EnigmBox pour 70k€, mais j’ai refusé.

Conclusion

Ce n’est pas les moyens qui manquent, mais encore faut-il bien analyser son jeu, sa cible et son potentiel commercial avant de partir sur un modèle économique et de penser la façon de rentabiliser sa création.

Si vous souhaitez que j’analyse votre projet pour vous donner la meilleure solution, contactez-moi.

Enfin, si vous connaissez d’autres moyens de monétiser vos créations, ajoutez-les en commentaire.

Bon dev et à bientôt.